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Ce ne sont plus que des
souvenirs... |
- Un hommage à ces lieux qui ont accueilli
tant de nos anciens dans ce superbe site naturel - |
La base aérienne "Lieutenant-colonel Sarre"
implantée sur le territoire de la commune du Bourget-du-Lac en
Savoie, à 238m d'altitude, est située au sud du lac du Bourget,
à mi-chemin entre les villes de Chambéry et d'Aix-les-Bains.
Elle est dominée à l'ouest par les derniers contreforts du Jura,
dont les sommets de la Dent du Chat et du Mollard noir,
culminent respectivement à 1390 et 1452m et à l'est par le
massif des Bauges où le Mont Revard et la Croix du Nivolet
atteignent tous deux 1550m. Au nord, le lac du Bourget forme une
étroite échancrure, tandis qu'au sud se situe une ouverture plus
large en direction de Chambéry et de l'Italie, rapidement
limitée par les massifs du Granier et de la Chartreuse.
Cette proximité immédiate de massifs
montagneux rend la base d'un accès difficile pour les aéronefs
classiques, lorsque les conditions météorologiques sont
défavorables. En revanche, elle est un atout déterminant pour
l'implantation d'une base école et d'une formation
d'hélicoptères, puisque de nombreuses zones répertoriées et
homologuées permettent de pratiquer à domicile l'entraînement en
montagne.
Ces conditions géographiques générales ont
donc une importance toute particulière; elles permettent de
mieux comprendre les différentes missions qui ont été confiées à
la base aérienne du Bourget-du-Lac depuis sa création. |
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La base aérienne à la fin des années 30 |
A partir d'un terrain
de secours créé en 1929, son initiateur, le député de Savoie
Pierre Cot, propose la création d'une plateforme mixte
civile et militaire utilisant la même piste. Le projet initial
prévoyait une base aéronavale, ce qu'il a bien failli arriver
compte tenu de la quantité de remblai extraite de la colline du
Tremblay pour assécher les marécages, deux millions de mètres
cubes... La complexité des travaux est telle qu'en 1943 le
hangar HM3 n'est pas achevé...
Mais comme on dit : "L'activité continue
pendant les travaux"... Fin juin 1940, après
l'armistice, l'occupant contrôle le camp du Bourget. Le
personnel de l'armée de l'Air, arrivé fin août, est logé dans
des bâtiments mal achevés et qui resteront en l'état jusqu'au
début des années soixante... |
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Aéronefs en 1940
Transformé en centre d'accueil, près de 400
enfants en provenance de régions bombardées y seront ainsi
hébergés, nourris et éduqués dans une atmosphère paisible et
presque hors du temps tandis que la France occupée subit les
privations. |
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Puis c'est le retour de l'armée de l'Air, le
10 janvier 1945 est créée l'école des mécaniciens qui sera
transférée à Rochefort un an plus tard et remplacée par l'école
des comptables puis des cuisiniers... A compter du 1er juillet
1946, avec l'implantation de l'Ecole de Préparation du Personnel
Navigant disposant de 4 appareils de liaison Fieseler-Storch, la
base de Chambéry obtient le statut de base école, jusqu'à
prendre le nom de Base école n° 740 de septembre à fin décembre
1947. Puis les réorganisations étant déjà très à la mode, la
base devient le Parc de Dépôt de Campagne n° 71 chargée de
ravitailler la 1ère Région Aérienne en matériel avion, armement,
transmissions... Cette situation durera jusqu'au 1er juillet
1950, date à laquelle est créé une nouvelle entité, l'Entrepôt
de l'armée de l'Air n° 611, l'ensemble installé à Chambéry
constituant la Base Aérienne n° 127. Le 5 octobre 1950 est créé
le Centre d'Entraînement de Vol en Montagne doté de Morane
Saulnier 500 qui fonctionnera jusqu'à fin novembre 1953.
La situation de la base de Chambéry est à
nouveau modifiée à la mi 1951 avec l'arrivée de l'école de
Transmissions "FIL" n° 725, c'est à cette école que la base doit
son nom de tradition qu'elle a gardé jusqu'à sa fermeture en
1985, l'adjoint du chef de bureau "Transmissions" de
l'état-major de l'armée de l'air, le lieutenant-colonel
Georges Sarre étant mort en service aérien à Gao. |
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Matériel pédagogique de l'école des
Transmissions
A partir de 1952, le statut de la base va se
préciser en une mission d'enseignements multiples :
perfectionnement des officiers mécaniciens, formation des
officiers de transmissions, fusiliers de l'Air, cuisiniers,
aides moniteurs de ski, d'éducation physique et de sport. Elle
est en charge du ravitaillement de l'école des pupilles de l'Air
à Grenoble ainsi que d'autres unités dans un rayon de 100kms. La
base est dotée de deux appareils de liaison.
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Les appareils de la Division
d'Instruction Technique: Siebel SI 204,
Mystère II, Ouragan (coll.
Michel Blain)
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Siebel au point fixe. 1957
(coll. Michel Blain) |
En 1956 on y crée une Division d'Instruction
Hélicoptères *** Extraits de
l'Historique rédigé par le général Michel Fleurence
Cdt de la Base Aérienne 725 - 1980/1982
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Tarmac vu de H-34 (collection
Jean Batut) |
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Livret d'accueil
des personnels
arrivant sur la B.A. 725 en 1963
Sous le commandement du
Colonel
Louis Chantier
document ayant
appartenu au SLt Jean Batut
officier adjoint
Sécurité Air
communiqué par
Olivier Batut
<(clic gauche sur
l'image de couverture) |
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Essais d'amerrissage sur SA "Frelon"
sur le lac du Bourget 1963 |
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Vincendon
et Henry |
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Saint Jean de
Grenoble |
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Sicile |
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Matériels |
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Simulateur d'hélicoptère sur boudin gonflable, construit en
Allemagne par BOLKÖW, posé sur un bassin
artificiel.
(Photographie du Service Historique de la Défense
parue dans la revue Le Trait d'Union n°196/197 2001) |
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Parfois il arrivait qu'un novice
veuille tester
l'étanchéité de la
mécanique... |
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Heureusement ce genre d'initiative
était assez rare
et sans
gravité autre
que d'attirer les
badauds
et donner du boulot à l'atelier... |
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(Collection R. Dupret) |
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Bolköw
(Collection Gilbert Malfroid) |
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Bell
47 G |
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Alouette
II |
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SIKORSKY
H-19 |
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BA 725 - Différents hélicoptères en 1959 -
Photographies de Claude Donval (AHA) |
La décision n° 34803 prise le 4 juillet
1983, sur la loi de programmation militaire1984-1988, ferme la
Base Aérienne 725
La base de Chambéry cesse ses activités en
1985
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Historique du Gal Michel
Fleurence (AHA) (d'après la plaquette
"Savoie Technolac" éditée par le Conseil régional en 1997) |
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Équipage AS 350 :
Michel Dupuy (AHA)
Gérard
Finaltéri (AHA) Poser
Chambéry (capture vidéo Mai 2003) |
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