Helicopter

Rescue

Award

Je suis un des premiers en Algérie, a avoir obtenu en 1956 la "Rescue", sauvetage à la tombée de la nuit d'un équipage d'un Morane 733 descendu par les rebelles il y avait un pilote aviateur et un observateur de l'Armée de Terre l'un des deux était un peu brûlé suite au crash, j'étais mécanicien navigant sur H-19

Nombre d'EVASAN en Algérie: 148 dont 65 de nuit, 229 blessés évacués.

A bord du H-34 n° 58 1121-LM : PCA S/C Thomassin, PIL Sgt Saint Cricq, MEC S/C Coupard

EVASAN de nuit 2h de vol, 6 blessés: Tizi Ouzou-Palestro-Marcel Cerdan- La Réghaïa-Tizi Ouzou.

Évacuation sanitaire du 25 juillet 1966

Le 25 juillet 1966, capitaine au Détachement Permanent d’Hélicoptères 01/068 « Pyrénées »
de Cazaux (BA 120), j’assure l’alerte SAR/SAN avec le sergent-chef Jean Trautwein et un
mécanicien navigant Adjudant Pierre Lys (?) H34 N°168.
La situation météorologique sur toute la région est exécrable avec des stratus qui accrochent la cime des arbres.
Dans la matinée le Bureau « Opérations » de la 3ème Région Aérienne me demande si nous
pouvons assurer une mission urgente Sauvetage Vie Humaine (SVH) vers la BA 118 de
Mont de Marsan pour évacuer un appelé du contingent victime d’un accident de sport :
goal de hand-ball, il s’est suspendu à la barre transversale ; non fixée au sol du gymnase ; la cage métallique a basculé, la transversale lui occasionnant un grave traumatisme crânien.
Je décide d’y aller, fort d’un récent stage à Avord qui m’a permis de me perfectionner en VSV.
Décollage aux instruments, traversée de la couche nuageuse, prise en charge par le Contrôle de Bordeaux qui m’amène à la porte GCA de Mont de Marsan.
Percée GCA. Au toucher des roues le rotor affleure la couche nuageuse. Déplacement en translation jusqu’à proximité de l’infirmerie.

Prise en charge du blessé (dans le coma) et de l’équipe médicale. Décollage.
Traversée de la couche et guidage radar vers Bordeaux.
En fin de parcours les stratus se sont "cumulifiés" et je peux poser normalement le H34
sur la ZP de l’hôpital militaire Robert Picqué.
Le retour sur Cazaux se fait sans problème.

Nous apprendrons malheureusement quelques jours plus tard le décès du blessé.

Une telle mission nous paraît maintenant très banale mais l’était moins à l’époque quand
les instruments de vol du H34 se limitaient au gyrocompas, à l’horizon artificiel,
à la bille et à l’aiguille...

Une photo du H34 N°168 lors d'une autre Evasan.

30 juillet 1968. Evasan Nationale 10.

Équipage: Cne Jacques Hervé, Pilote commandant de bord

Slt Christian Bidal, Pilote

Adj Pierre Lys, Mécanicien navigant

Sgc Guy Repain, Mécanicien

Peu de souvenirs de cette mission, malheureusement classique pour nous.
En effet à cette époque on prenait l'alerte au profit de la R.N.10 .La R.N 10 était divisée en une douzaine de DZ, du Nord de Bordeaux à Biarritz.
DZ en général terrain de foot. Le 26.08.69. DEC du H34 N°112. Équipage: Adj Boudin (PCA), Sgc Duval (PILOTE), Sgc Pasquet (MECNAV), Médecin, Convoyeuse de l'air.
Mise en place sur la DZ certainement au nord de Bordeaux. Conditionnement de la blessée, direction l'aérodrome de la ROCHELLE.
Retour sur CAZAUX. Les souvenirs s'estompent. Temps de vol 2.50 , 3 atterrissages.

J'avais reçu dans les années 70 les remerciements de la firme Sikorsky pour avoir œuvré en manœuvre de sauvetage sur un de leur appareil.
Rien de particulier sur l'EVASAN de référence effectuée près de Barcelonnette (col de Restefond ) au profit du BCA. Bien d'autres (105 au total sur H34) me laissent des souvenirs plus profonds. Moi aussi je voudrais dire " merci Monsieur Sikorsky " pour avoir effectué 3525 heures de vol sur H34 sans incidents trop graves, en me rappelant que par une nuit sans lune au dessus des montagnes de Kabylie, 5 blessés graves à bord, ce brave Wright et ses 1525 cv à bien voulu repartir au bout de 4000 pieds d'incertitude ! Brave bête !...
 

Je suis titulaire de ce diplôme en date du 8 octobre 2011 pour sauvetage de vies humaines aux commandes de mon "HH 60 Pave Hawk" en Afghanistan.
Environ une centaine de patients secourus dont la moitie critiques au cours de 5 mois en Afghanistan.