XYNTHIA
28 février 2010
Quatre hélicoptères militaires ont
participé aux opérations de secours, un Dauphin de la Marine
nationale basé à La Rochelle et trois hélicoptères de
manœuvre de l’armée de l’air à partir de Cazaux. Ces
derniers – deux Puma et un Caracal de l’escadron
d’hélicoptères 01.067, ont effectué près de 20 heures de vol
pour secourir 136 personnes, dont 77 par hélitreuillage, et
acheminer au plus près des victimes 700 kg de fret,
principalement des groupes électrogènes, de l’eau potable et
du matériel de première urgence. Les hélicoptères et leurs
équipages, comprenant des spécialistes du service de santé
des armées, ont notamment été mis en œuvre pour porter
assistance à la population de l’île de Ré, isolée par la
tempête. Ces mêmes appareils ont assuré l’alerte le 1er mars
2010. |
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Le 27 février 2010, les armées ont
anticipé l’avis de tempête qui allait toucher la façade
Atlantique. Les principaux moyens spécialisés susceptibles
d’être engagés sur demande des préfets en soutien des unités
du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales (MIOMCT) ont été recensés par
les trois armées et mis en alerte. |
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Dimanche 28 février, l’activation de la
chaîne OTIAD (Organisation territoriale interarmées de
défense) a permis de transmettre en tant réel les demandes
d’assistance vers l’état-major des armées, où le Centre de
planification et de conduite des opérations (CPCO) décidait
l’engagement des moyens appropriés. |
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Trois hélicoptères de l'armée de l'Air ont
été engagés, au petit matin, en Charente maritime, pour
venir en aide aux services de secours mobilisés après le
passage de la tempête Xynthia. Ces trois appareils, un
Caracal et deux Puma, ont tous quitté la base aérienne de
Cazaux (Gironde) entre 8 heures et 8 heures et demie, un bel
exemple de réactivité. |
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Les engins ont été basés, dans un premier
temps, à La Rochelle (Charente maritime). Tous sont issus de
l'escadron d'hélicoptères (EH) 1.67 "Pyrénées" et œuvrent à
la demande du CODIS17, le centre opérationnel des pompiers. |
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Un premier vol d'assistance, en Puma, a
déjà été réalisé. Dragon 17, l'appareil de la sécurité
civile basé à La Rochelle, a également effectué au moins un
vol de reconnaissance, et plusieurs hélitreuillages. La
marine déploie également à La Rochelle un des ses sept
Dauphin SP. |
Le "Pyrénées", escadron de combat à l'origine (sa
devise est "combattre et sauver) n'en est pas moins
engagé régulièrement sur des missions de service
public : en permanence, un Puma est placé en
astreinte, avec une équipe médicale comprenant
médecin et plongeur-sauveteur. Il effectue
régulièrement des missions de sauvetage en haute
mer, particulièrement au profit des marins des
navires de pêche. La perte de capacité de la flotte
Super Frelon avait d'ailleurs conduit à baser un
Caracal de l'escadron sur la base aéronavale de
Lanvéoc-Poulmic, dans un partenariat inédit avec la
marine.
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Le "Pyrénées" a également œuvré à
plusieurs reprises après des catastrophes naturelles. Ce fut
le cas évidemment en 1999 après la grande tempête qui avait
ravagé le sud-ouest, et lors des inondations, dans le Gard.
L'escadron, qui avait à l'époque une très forte expertise en
matière de vol de nuit, avait alors été privilégié. |
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L'EH 1.67 emploie six Caracal, dont l'un
basé en permanence en Afghanistan, avec un équipage, et un
autre à Lanvéoc-Poulmic, avec un équipage. L'unité conserve
par ailleurs sa flotte historique, avec un peu plus d'une
demi-douzaine de Puma. Ces engins, dotés de réservoirs
supplémentaires, d'un coupleur de vol stationnaire (CVS) et
d'un treuil, sont particulièrement adaptés aux missions de
sauvetage, militaires, et donc, civiles. |
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Reportage et commentaires de l'EMA |
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