Le
22 juillet 1951, il est victime d’un accident automobile
dans le cadre militaire. Il est hospitalisé à Hanoi.
Rapatrié le 31 octobre, il est radié du personnel navigant
de l’armée de l’Air et rayé des contrôles le 4 août
1952.
Au
cours des années suivantes, refusant l’échec, il
surmonte les épreuves et se retrouve moniteur à Hélicop-Air,
formant des pilotes de l’armée de l’Air. Il devient
chef pilote et est détaché comme pilote de démonstration
de Djinn à la SNCASO et d’Alouette II à la SNCASE.
Il
fait du traitement agricole et de la recherche géologique
chez Gyrafrique en Afrique du Nord puis de la formation en
Israël et en Yougoslavie.
Il
est recruté par une compagnie outre-Atlantique et pendant
deux décennies vole au Panama, Mexique, Grand Nord
Canadien, Équateur, Belize, États–Unis…
Il
vole sur tout, hélicoptères et avions, il est intégré
à l’équipe d’essais d’un prototype mais R.Fumat
n’a pas renouvelé son permis officiel de travail aux USA.
En 1982, il est mis manu militari dans un avion à Los
Angeles.
«
J’ai toujours été un marginal » écrivait-il...
Il
a alors 62 ans. Sa licence française n’est pas à jour.
Il ne trouve pas de travail. En partant d’Europe, il
n’avait pas gardé de relation.
Il
était venu à l’AG 2000 de l’AHA. à Paris. Il y avait
retrouvé le général Valérie André et quelques
jeunes qu’il avait formés à Issy les Moulineaux (Grethen,
Rivoire, Gallier..) et Pierre Marraud. Le président
l’avait présenté à l’assistance.
Le
13 juillet 2001, R.Fumat
fut inhumé en présence du Général Valérie André.
...Ainsi
fut la vie de ce joueur de mandoline...
Il
comptait
18 000 heures de vol hélicoptère
et
5
000 heures d’avion
Médaille
Militaire 2 citations à l’ordre de l’Armée
Croix
de Guerre TOE avec 2 palmes
Croix
du Combattant volontaire en Indochine
Médaille
de bronze du service de santé
Médaille
commémoration Guerre 1939/1945 (barrette Afrique)
Médaille
commémorative Service volontaire de la France Libre N°
4882
Médaille
Outre-mer Indochine N° 305023
|