L'UNION
FRANÇAISE DE L'HÉLICOPTÈRE DÉCOLLE
Créée
en décembre 2003, par les cinq groupements représentatifs du
monde de l'hélicoptère et de l'aviation d'affaires, l'Union Française
de l'Hélicoptère (UFH) prend aujourd’hui concrètement son
envol.
Cette
confédération regroupe les forces et les moyens de l'ensemble de
la communauté hélicoptériste, des constructeurs aux écoles de
pilotage, en passant par les opérateurs, les utilisateurs, les
sportifs et les pilotes. L'UFH réunit, en effet, cinq grandes
composantes :
-
L'EBAA-France (European Business Aviation Association) qui
milite auprès des instances nationales et européennes pour une
meilleure connaissance et reconnaissance du métier de l'aviation
d'affaires.
-
La FFG (Fédération Française de Giraviation),
interlocutrice officielle de l'état sur les questions sportives
et celles qui concernent les hélicoptères légers et les héliclubs.
-
Le GFH (Groupement Français de l'Hélicoptère) qui représente
et défend les intérêts des propriétaires, des pilotes et des
usagers de l'hélicoptère pour en développer la pratique sous
toutes ses formes dans le respect de la sécurité, des riverains
et de l'environnement.
-
Le Comité des Industriels où se retrouvent les
constructeurs, les motoristes, les avioniciens et les équipementiers
soucieux des enjeux économiques de cette industrie dans laquelle
la France occupe le premier rang mondial.
-
Le SNEH (Syndicat National des Exploitants d'Hélicoptères)
dont la mission est essentiellement centrée sur les aspects
techniques, administratifs, fiscaux et sociaux de l'exercice de la
profession des opérateurs de transport public, de vols sanitaires
et de travail aérien (photographie, travaux agricoles, etc.).
En
conjuguant leurs efforts au sein de l'UFH, les cinq membres
fondateurs pèsent d'un poids renforcé, tant au plan national qu'à
l'échelle européenne, pour que l'ensemble des questions touchant
à l'hélicoptère et à son avenir soit traité dans un esprit
nouveau de libéralisation, de responsabilisation et de
pragmatisme.
Ce
mode de déplacement doit par exemple être intégré, compte tenu
du faible coût des infrastructures au sol qu'il nécessite, dans
les schémas de développement-transport des collectivités
locales et régionales. Il doit aussi et surtout bénéficier
d'une réglementation réaliste qui prenne en compte les progrès
techniques, la diminution des nuisances et la fiabilité accrue de
ces outils modernes que sont les hélicoptères de nouvelle génération.
L’UFH
œuvre déjà à l'élaboration de normes positives et de codes de
bonnes pratiques à l’usage des utilisateurs en concertation
avec les administrations française et européenne.
Parmi
les dossiers traités ou en cours, l’UFH s’attache particulièrement
à la sauvegarde et au développement des héliports existants,
notamment celui de Paris-Issy-les-Moulineaux. Ceux-ci doivent
rester accessibles, en toute sécurité, aux monomoteurs dont la
fiabilité pour les plus modernes ne peut être remise en cause.
Dans
la perspective de Paris ville olympique en 2012, l’héliport est
un élément déterminant de l’accès à la capitale et de son développement
économique auquel il participe quotidiennement.
Afin
de concilier les exigences environnementales et l’utilisation de
l’hélicoptère chaque jour moins bruyant, l’UFH et les opérateurs,
en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice
Côte d’Azur, ont mis au point une charte dont le premier
exemplaire sera signé pour la région PACA, à Nice le 24 février
prochain.
L’alourdissement
des contraintes réglementaires constitue, par ailleurs, un sujet
de préoccupation majeure pour l’ensemble des composantes de
l’UFH qui entend, à travers l’EHA (European Helicopter
Association), instance reconnue au plan européen, faire entendre
et reconnaître le point de vue des utilisateurs auprès des
autorités européennes de certification et de réglementation.
Enfin,
le récent cataclysme qui a frappé le sud-est asiatique a mis en
évidence le rôle salvateur et irremplaçable de l’hélicoptère ;
son caractère humanitaire ne saurait plus décemment être remis
en cause. Or, on ne peut pas, à la fois vouloir lui confier le
soin de sauver des vies et ne pas faire tout le nécessaire pour
lui permettre d’exister : l’ensemble de ses utilisations
étant complémentaires, liées et aussi indispensables les unes
que les autres.
Communiqué
de Presse de l'Union Française de l'Hélicoptère |
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