2004   Opération "Carbet"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ de Fort de France sous la pluie tropicale...

...et après un périple d'un millier de kilomètres...

... Arrivée à Port-au-Prince sous le soleil des tropiques...

Après une nuit réparatrice on pourra aborder les choses sérieuses.

 Vous apprécierez le confort des installations et la débrouillardise de l'équipage qui a su trouver un emplacement bucolique et a réquisitionné une "roulante" dernier cri avec les ingrédients indispensables au moral gaulois...

Mais au fait, qu'allaient-ils faire dans cette galère?

Résumé de la situation en Haïti...

Depuis près de deux ans, des grèves et des manifestations étaient organisées contre le gouvernement de J.-B. Aristide, essentiellement à Port-au-Prince. Les opposants au régime, qui reprochaient au président d’avoir accédé au pouvoir par des élections entachées d’irrégularités, de se comporter en despote, de bafouer les acquis démocratiques de 1986 et d’intimider la société civile par des actions violentes, réclamaient sa démission.

Le 22 septembre 2003 constitue une date clé avec l'assassinat d’A. Métayer, dirigeant l'organisation populaire des Gonaïves, dont la majorité des membres étaient recrutés parmi les plus démunis des bidonvilles et qui s’était vite transformée en bande armée (l’Armée cannibale!).

Au cours du dernier trimestre de l'année 2003, la contestation gagna des proches du président, les manifestations se multiplièrent et les affrontements entre l'opposition et les organisations populaires à la solde du pouvoir laissèrent de nombreux morts et blessés et plongea Haïti dans le chaos politique.

Le 5 février 2004 constitue la deuxième date clé dans le déroulement de la dernière crise politique haïtienne. Le Front de résistance de l'Artibonite — nouvelle appellation… plus présentable de l'Armée cannibale — s'empara de la ville des Gonaïves, Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays, tomba le 22 février, et le 27, les insurgés, qui se considéraient comme la «Nouvelle armée d'Haïti», étaient aux portes de la capitale. 

Le 27 février, les États-Unis, la France et le Canada demandaient la démission de J.-B. Aristide, celui-ci quitta Haïti le 29, sous la pression internationale.

A la suite de quoi, la population étant incapable de résoudre démocratiquement ses difficultés, les instances internationales décident d'envoyer des troupes de maintien de l'ordre sous mandat de l'ONU.

Une série de vols de reconnaissance pour se faire une idée du terrain...

...Dans le Puma, chaque mission est prétexte à la découverte...

... Tant il est vrai que le paysage est varié...

... Tient, on dirait que nous ne sommes pas seuls...

... La teinturerie du coin...

... Tour de piste à Port-au-Prince...

... "Chinook" en stand-by...

... Bout de piste...

... Les "Stallion" sont là...

... Du résidentiel au bidonville, il suffit de changer de trottoir...

... Point fixe...

... Lagon ?...

... Les rotations...

... "Le trésor de la Sierra Madre"...

... Échange d'impressions avec un équipage de "BlackHawk"... 

... La "Costa del Sol"...

... "François Duvalier International Airport"...

... Faubourg...

... Transport de guerre...

... Transport de paix...

... Fourmilière...

... noria U.S.

... EVASAN en ville...

Mais l'escadron ETOM 58 "Antilles" n'était pas le seul représentant de la France...

EHOM 68 "Guyane"

"Panther" de l'Aéronavale

Frégate "Ventôse"

 Porte Hélicoptères "Jeanne d'Arc"

 

TCD "Orage" L 9022

33ème RIMa

Opérations de maintien de l'ordre dans Port au Prince

... Les nouveaux samouraïs...

 

Reportages : Collection Guy et Bernadette Michel, Sylvain Mazzocco, Marine nationale, 1er RCP, 3ème REI, Godard.